je me suis dis que depuis que j'ai un iPhone comme toutes les bobos qui se respectent (oui, j'essaie, ça n'est pas évident tous les jours, de se respecter, si ?)

bref, depuis que j'ai cet ustensile

je prends des photos de tout et de rien, des trucs que je croise dans la rue parce que je trouve ça joli

ça n'a pas prétention à être de la "photographie" 

juste des images attrapées en passant

des instants 

alors voilà la sélection du mois de juin :

des coquelicots au bord des voies du RER

un petit bout de mozaïque dans l'ébrasement d'une porte

un piège à filles (un piège tabou, un joujou extra qui fait craq boum huuuuue)

des yeux sur les escaliers du RER

un chantier dont je ne connaitrai peut être pas la fin (Paris 20)

une réhabilitation que j'aime bien (Arcueil)

une manequin aux pieds vernis chez Erès (place de la Madeleine, Paris)

Ursulle qui prend un bain de soleil

et c'est tout pour aujourd'hui.

la semaine dernière je suis allée visiter un bâtiment qui va être réhabilité

c'est à dire que le potentiel client demande aujourd'hui à plusieurs équipes de venir voir, de proposer un nouvel aménagement, et de dire combien ça coûterait...

le travaux, eux, ne débuteront au mieux que d'ici un an.

bref, il s'agit d'un îlot en plein paris, avec un passage entre deux rues et qui est pour le moment condamné

aujourd'hui c'est un peu moche, et il y a des appartements insalubres (et inoccupés pour la plupart)

nous avons visité tout ça pendant deux heures

il restait quelques vestiges de papier peint, je me suis fait un plaisir de prendre quelques photos.

tout ça n'était pas dans le même appartement, hein... 

(faut pas pousser non plus...)

depuis qu'il y a eu des travaux d'électricité,

j'avais au plafond des ampoules nues

d'ailleurs je croyais qu'on n'avait plus le droit d'en mettre, des ampoules à filament

enfin bref, tant pis

je trouve ça très joli

les ampoules à filaments

et puis quand même, l'autre jour j'ai ressorti mes 'abats-jours'

je les ai récupéré sur le balcon

il y a eu une sorte de valse,

celui de la chambre s'est retrouvé réduit de moitié, dans l'entrée

celui du salon est resté au salon

et celui de l'entrée est arrivé dans la chambre,

j'aime bien mon petit remaniement lumièrestériel...

(et là je me rends compte que le plafond en polystyrène a même un petit côté sympathique qu'il n'a pas du tout en vrai, c'est marrant comme la photo peut biaiser la réalité parfois !)

(chute de gaine de ventilation perforée et toile de verre, fait maison, dans la chambre)

sinon, bon weekend !!

je crois me souvenir que mon arrière grand père (Maurice) avait pour habitude de mettre son nom dans ses livres, pour savoir que c'étaient les siens

pas sur la première page,

pas sur la couverture

mais à la page 101

ou peut être que c'était à la page 100 ?

je ne sais pas comment il faisait pour les livres contenant moins de pages

peut être choisissait-il uniquement des livres de plus de 100 pages ?

Maurice, il avait une collec de timbres

et aussi des insectes dans des boites

des gros, que sa fille Solange avait ramenés d'Afrique

et aussi il avait des gâteaux dans une boite en fer, ils avaient tous le même goût

et une gitane maïs vissée aux lèvres

et des framboises extraordinaires dans son jardin derrière

sinon j'ai oublié ce matin mon sac de piscine sous le lavabo

ça c'est crotte alors... je vais peut être repasser par chez moi ce midi

et houp' un "petit" devant un "gros"

comme quoi parfois, par hasard on tombe sur un super truc en plein Paris, et qu'il est possible de (1) ne pas se ruiner et (2) avoir une robe sympa !

c'est pas trop souvent que je parle chiffons, mais là c'est plutôt une bonne surprise, quand on a vu "boutique éphémère mode et design", on s'est dit que ça serait pas dans nos prix, et finalement....

ça s'appelle donc la boutique éphémère je crois, c'est dans le marais (rue des francs bourgeois ?), et les gens sont aimables comme tout ! qui dit éphémère dit que forcément ça ne dure pas tout le temps, mais ça tourne, et les créateurs repassent régulièrement.

les fringues sont relativement mettables, ou du moins pas trop bizarre, voire plutôt classique

on essaye dans une grande cabine collective, un peu roots, mais au final, je suis ressortie avec ça :

et je suis drôlement contente !

depuis cette photo, Philomène a été reléguée dans le couloir et elle fait un peu la tronche, y'a de la poussière partout, et je n'ai jamais autant passé l'aspirateur et la serpillière.

(139 euros, pour celles/ceux qui veulent savoir !)